Clubs haïtiens : Quand joueurs et dirigeants oseront-ils défier le Comité de Normalisation ? League-sport-plus

Par Manoel nelson

Depuis plus de quatre ans, le Comité de Normalisation de la Fédération Haïtienne de Football (FHF) dirige sans partage, sans opposition réelle et surtout sans rendre de comptes. Si au départ, la mission semblait transitoire, aujourd’hui elle s’apparente à une gestion prolongée sans légitimité démocratique. Pourtant, rares sont les voix des clubs ou des joueurs  qui s’élèvent pour contester cette situation anormale.

Pourquoi les présidents de clubs, souvent très actifs sur les réseaux ou dans les coulisses, gardent-ils le silence face à l’absence d’élections, l’improvisation des compétitions, et le manque total de planification ? Leur inertie soulève des questions :

Ont-ils peur de perdre des faveurs ou des privilèges ?

Souvent les premières victimes de cette mauvaise gouvernance – non-paiement, absence de contrats, saisons tronquées – les joueurs haïtiens restent muets , parfois par peur, parfois par découragement. Mais jusqu’à quand ?
manque de réaction de la « famille du football » haïtien ressemble à une  forme de complicité passive. En acceptant l’anormal comme norme, on bloque toute chance de refondation.
Il est temps que les acteurs directs du football prennent leur responsabilité, s’unissent, dénoncent, exigent un calendrier électoral clair, et réclament la fin de cette transition sans fin. Sinon, le football haïtien risque de rester otage d’un système provisoire devenu permanent.